Entre 2020 et 2024,le terrorisme a connu une évolution considérable au Burkina Faso. Ces attaques ont fait des milliers de morts et plusieurs déplacés internes dans le pays.
Selon Global Terrorism Index, en 2021, le Burkina Faso a été identifié comme le 4e pays affecté par le terrorisme à l'échelle mondiale. Le rapport souligne que Groupe de Soutien à l'Islam et aux Musulman (GSIM), et l'islam Ansaroul étaient les principaux groupes actifs dans le pays. En 2021,il y a eu 597 incidents de sécurité, ce qui a entrainé 1073 décès et environ 1,6 million de personnes déplacés internes. Entre 2021 et 2022 le nombre de décès lié au terrorisme a connu une augmentation significative de 50%. Les régions les plus touchées par le terrorisme au Burkina Faso sont le Sahel, le Nord, le Centre-Nord et l'Est.
Le Burkina Faso a enregistré 1190 décès en 2022 et environ 2000 personnes en 2023 dus aux attaques terroristes. Avec une augmentation de 68% par rapport à l'année précédente souligne l'escalade de la violence dans le pays et devient l'un des plus touchés au monde par ce fléau.
Cette progression alarmante des décès liée au terrorisme entre 2022 et 2023 reflète la montée en puissance du terrorisme dans le sahel. Les attaques ciblent de plus en plus les civils provocant un déplacement massif des populations.
En 2024, Le Burkina Faso avec un indice de 8,58 occupe la 1re place mondiale selon les données de Global Terrorism Index. La situation devient de plus en plus inquiétante avec l'attaque de Barsalogho qui a fait plus de 300 morts et près de 200 blessés dont des civils, des militaires et des VDP.
La crise sécuritaire a engendré le déplacement de plus de 2millions de personnes dans le pays selon le Haut Commissariat pour les Refugiés (HCR) et près de 6000 écoles fermées exacerbant la crise humanitaire dans le pays.
RIPOSTE DE L'ETAT ET SES LIMITES
Depuis le coup d'état de septembre 2022,sous la direction du capitaine Ibrahim Traoré une nouvelle stratégie axée sur la militarisation populaire voit le jour. De nombreux civils ont été recrutés comme Volontaire pour la défense de la patrie (VDP).
Malgré cette dynamique les résultats restent mitigés. Les terroristes continuent d'endeuiller la population et certaines opérations militaires sont entachées de violation de droits humains nourrissant parfois la méfiance de la population.
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